La Municipalité doit changer et ce pour la survie de la Municipalité elle-même. En effet les évolutions de postes et les nominations dans les différents services de la Mairie d’Arles se déroulent d’une manière honteuse pour une Mairie digne de ce nom. Les tensions sont croissantes entre les agents territoriaux de la ville car les abus et les pratiques scandaleuses deviennent routinières. Les incohérences se font de plus en plus nombreuses et attisent les rancœurs au sein du personnel de la ville d’Arles. Comment voulez-vous que notre ville progresse dans ces conditions déplorables où beaucoup trop de personnes méritantes n’obtiennent aucune considération de notre Maire qui préfère fonctionner sur des échanges de bons procédés ? Il faut mettre un terme à ces pratiques ! Il est intolérable que dans une Mairie on aille jusqu’à faire changer des postes de catégorie pour certaines personnes et que lorsque celles-ci partent on les remette dans l’ancienne catégorie. C'est une politique exécrable où les injustices et les inégalités se font de plus en plus nombreuses.
De plus à la vue des statistiques générales des effectifs on constate que les choses empirent. Non seulement l’effectif total n’a pas diminué depuis 2003 mais bien au contraire on constate une augmentation non négligeable de prés de 25% du personnel non titulaire. De ce fait le Maire trouve son parti dans la précarité des emplois puisque ceux-ci sont en augmentation. De plus les « faisant fonction » sont sous payés et n’évoluent pas alors qu’ils occupent des emplois dans des services où il y a eu des suppressions de postes. La charge de travail et la responsabilité de ces agents ont augmenté de manière significative sans pour autant qu’il y ait une évolution de leur situation.
Par contre certains agents de la catégorie « A », forts de leur réduction de personnel se sont vu octroyer une augmentation de près de 15% de leur salaire ce qui équivaut à 30% du salaire d’un agent de catégorie « C ».
D'autres injustices concernent des agents, qui, ayant réussi des concours afin d’évoluer attendent toujours leur nomination. De même on constate une disparité entre le nombre de formations effectuées entre les agents des différentes catégories (notamment le personnel de catégorie « C » qui manque de formations par rapport aux quotas nationaux).
L’équité n’est plus d’actualité en Mairie d’Arles.
De plus la loi Jacob qui devrait permettre une avancée pour une partie du personnel, n'est pas mise en place correctement par le Maire: il en résultera un recul pour les agents dont les grades n’étaient pas soumis à des quotas, alors que plusieurs communes de la région ont appliqué les textes en ne fixant aucun ratio.
Ce type de gestion du personnel ne peut qu’être condamnable ; aucune concession n’est faite aux plus bas salaires de la mairie et ce sont eux qui payent en priorité pour cette mauvaise gestion. Soulignons aussi que, lorsque les syndicats mettent tout en œuvre pour instaurer des tickets restaurants on gagne du temps et on leur répond que le budget ne peut le permettre! Depuis six ans, étant écartée du Comité Technique Paritaire, je m'abstiens systématiquement pour toutes les transformations de poste, alors que les 44 autres élus (majorité et opposition confondues), bafouant toute équité, approuvent cette politique conflictuelle au sein du personnel. Je serai toujours à votre écoute, impartiale, sachant que la ville d'Arles ne peut envisager son avenir, qu'avec un personnel municipal considéré à sa juste valeur et fier d'œuvrer pour sa ville.