Notre travail porte ses fruits

Publié le par Richard Flandin

Désireux de laisser nos membres profiter – ou préparer – la Feria tranquillement et dans les meilleures conditions, j’avais souhaité que notre réunion mensuelle soit fixée à une date « inhabituelle ». Nous nous sommes donc retrouvés le jeudi 12 avril après ce long week-end de festivités.

Comme toujours l’ambiance est au beau fixe, comme la météo de Pâques, exceptionnelle cette année. Personnellement, accompagné de mon épouse et d’amis, j’ai passé une Feriatout à la fois festive et active. Entre les bodegas, les corridas, les repas entre amis (à mon domicile ou chez eux), une grande fête en Camargue,  j’ai pu mesurer que le travail de notre association portait ses fruits. Désormais, et je le vérifie tous les  jours, le samedi sur le marché ou auprès des commerçants, les arlésiens viennent de plus en plus vers moi, me font part de leurs soucis, de leurs inquiétudes, de leurs déceptions, de leurs désillusions et, surtout, de leurs espoirs pour un changement qu’ils appellent réellement de leurs vœux pour 2008.

L’édition de la Feria 2007 a été, de l’avis de tous les observateurs, très bonne. Sur le plan tauromachique s’entend. Le sentiment n’est pas tout à fait le même du côté des commerçants. Beaucoup de monde certes, mais un chiffre d’affaires qui n’est pas vraiment en hausse, une insécurité réelle et des problèmes d’alcool très inquiétants chez les jeunes. Autant de paramètres qu’il est nécessaire de prendre en compte car de tout cela dépend aussi l’image que l’on veut donner de sa Ville à l’extérieur.

Concernant plus spécifiquement notre association, je dirais qu’elle se porte chaque jour de mieux en mieux. De nouveaux Arlésiens nous rejoignent ; d’autres nous informent, nous transmettent des dossiers. Comme on le disait voici quelques années : « on sent un frémissement ». Je forme des vœux pour que ce frémissement se transforme en grand coup de Mistral l’an prochain et porte aux affaires une nouvelle équipe qui (re)fera enfin d’Arles la Capitale qu’elle n’aurait jamais du cesser d’être.

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